Elles ont dû interrompre leur grossesse pour raison médicale
Émission "Toute une histoire" diffusée sur France 2
Date : 18 septembre 2015
Durée : 59mn
Emmanuel Moire et la mort de son frère jumeau
Émission "Toute une histoire" diffusée sur France 2
Date : 17 septembre 2015
Durée : 59mn
Toute une histoire
Vendredi prochain, nous serons le 18 septembre.
Vendredi prochain sera diffusée, sur France 2, une nouvelle émission Toute une histoire consacrée aux interruptions médicales de grossesse. J'ai failli y participer mais n'ai finalement pas été "retenue".
Vendredi prochain, cela fera deux ans que nous avons arrêté le cœur d'Élise.
Jeudi prochain sera diffusée l'émission Toute une histoire où Emmanuel Moire parle du décès de son frère jumeau.
Et aujourd'hui était diffusée l'émission Toute une histoire mettant à l'honneur deux frères, dont l'un lourdement handicapé depuis la naissance.
Élise, je te capte bien en ce moment, la liaison doit être meilleure qu'à l'accoutumée...
Endométriose : cette maladie dont les femmes ne parlent pas
Émission "Toute une histoire" diffusée sur France 2
Date : 8 septembre 2015
Durée : 1h00
L'IMG, c'est aussi une affaire de père
Émission "Les Maternelles" diffusée sur France 5
Date : 20 mars 2015
Durée : 0h41
Vivant - Ben Mazué
Il y a quelques jours, l'émission musicale Alcaline de France 2 a mis à l'honneur Ben Mazué, que mon mari et moi avions découvert par hasard il y a quelques mois, notamment à travers une chanson qui nous avait bouleversés. Et c'est précisément cette chanson qui a été diffusée jeudi soir.
En prime, voici les paroles de ce petit bijou de poésie et d'émotion :
Je t’écris depuis ma chambre
Depuis le mois de septembre
Depuis que les choses ont changé
Je t’écris les mains qui tremblent
C'est plus facile de s'interdire de l’évoquer
Je pense à toi mille fois par an
J'essaie pas de faire autrement
Même s'ils me disent de laisser
Le temps faire ses affaires
Pour te garder vivante
Je te raconterai l’ardente épopée
De ton équipe d'hier
Je ne pallierai pas l'absence
C'est tout le bien que je me souhaite
De rappeler ton élégance
De faire tout pour que ça reste
Je ne pallierai pas l'absence
C'est tout le bien que je me souhaite
De rappeler ton élégance aux gens
De faire tout pour que ça reste vivant
Vivant
Je t’écris depuis mon antre
Depuis le mois de novembre
Depuis que le froid s'est pointé
Après le déni vient la colère
Comme je suis pas très énervé
Je me dis que j'ai pas trop avancé
Mes affaires
Pas mal, Milan grandit ça c'est normal
Chaque fois je réalise que je peux pas
T'appeler pour ses progrès
Je me dis que la mort mène d'un regret
Mais aussitôt j'égalise
Je ne pallierai pas l'absence
C'est tout le bien que je me souhaite
De rappeler ton élégance
De faire tout pour que ça reste
Je ne pallierai pas l'absence
C'est tout le bien que je me souhaite
De rappeler ton élégance aux gens
De faire tout pour que ça reste vivant
Vivant
Vivant
Je t’écris du 23ème étage
Je te parle comme on parle aux mirages
Et je me souviens
Quand je t'ai dit de mourir sereine
Que je serai solide que j'ai de la peine
Mais que tu m'as donné les armes
Tes réponses mon credo
Sont gravées sur mes abdos
C'est pas comme ça qu'on tourne la page
Tes conseils tatoués
Cicatrisés au sel
Dans chacun de mes virages
Y aura ton visage
Je ne pallierai pas l'absence
C'est tout le bien que je me souhaite
De rappeler ton élégance
De faire tout pour que ça reste
Je ne pallierai pas l'absence
C'est tout le bien que je me souhaite
De rappeler ton élégance
De faire tout pour que ça reste
Vivant vivant vivant
Vivant vivant vivant
Vivant vivant vivant
Vivant vivant vivant
Faire tout pour que ça reste...
Allô Rufo
Émission "Allô Rufo" diffusée sur France 5
Date : 28 novembre 2014
Durée : 0h06
La question que j'avais adressée à l'émission il y a plusieurs mois a été retenue, je suis donc passée à l'antenne - par téléphone - hier, l'émission ayant été enregistrée le 2 octobre dernier.
En dehors de ces rapides conseils, mon passage, même bref, dans cette émission avait le même objectif que toutes mes tentatives (pas toujours fructueuses : certaines n'aboutissent pas, d'autres ne reçoivent même pas de réponse) pour témoigner d'une façon ou d'une autre sur le deuil périnatal en général et le deuil périnatal d'un jumeau en particulier : faire parler de nos bébés, de nos drames.
Mon mot d'ordre est simple : plus on en parle, mieux je me porte et mieux c'est !
La réponse de Marcel Rufo, je l'ai eue en direct par téléphone. Ni scoop, ni révélation au rendez-vous ; juste la confirmation de la voie dans laquelle nous allons devoir nous engager pour accompagner Gaspard dans la découverte de l'existence de sa sœur jumelle Élise, dans la compréhension de son début de vie particulier, dans la construction de son identité de jumeau esseulé.
En revanche, j'ai été un peu déçue par la formulation écrite de ma question, diffusée en bas de l'écran pendant notre échange téléphonique.
"Mon fils de 1 an avait une jumelle qui est née sans vie suite à une interruption médicale de grossesse sélective. Faut-il lui en parler ?"
Ça peut vous paraître anodin mais pour moi, c'est loin de l'être : je ne me demande pas s'il faut lui en parler mais quand et comment lui en parler. Heureusement que l'on m'a laissé poser ma question comme je l'entendais, avec cette nuance qui n'en est pas une pour moi !
Au Québec...
Au Québec, ils diffusent des publicités sur le deuil périnatal à la télévision...
"Le deuil d'un bébé, c'est le deuil de toute une vie."
Ce que j'aime particulièrement dans cette phrase, c'est son double sens.
Le deuil d'un bébé, c'est le deuil de toute une vie dans le sens où c'est de la vie de son enfant qu'il faut faire le deuil.
Le deuil d'un bébé, c'est aussi le deuil de toute une vie dans le sens où c'est un deuil qui dure toute la vie, toute notre vie.
Comment se relever quand on a perdu un enfant ?
On ne fait pas son deuil, on apaise sa douleur."
Eric et Ramzy, les philatélistes
Je n'aurais jamais cru publier une vidéo d'Éric et Ramzy sur ce blog.
Je n'aurais jamais cru me retrouver dans un de leurs sketches - le seul que je connaisse d'ailleurs.
Et pourtant, dans huit jours exactement, nous en serons là...
Je me rappelle avoir découvert ce sketch il y a longtemps déjà. À l'époque, ce sketch m'a fait rire. À l'époque, un trait d'humour noir en particulier m'a fait rire.
Aujourd'hui, je ris encore devant ce sketch. Mais aujourd'hui, ce trait d'humour noir n'a plus la même saveur. Il n'a plus la saveur de l'insouciance que l'on croit intouchable ; il n'a plus la saveur de la distance que l'on peut mettre entre soi et les drames qui "n'arrivent qu'aux autres". Il a la saveur du terrifiant cauchemar qui devient réalité.
Voici le sketch en question. J'imagine que vous saurez reconnaître le trait d'humour noir en question.