29 novembre 2014

Allô Rufo

Vidéo

Émission "Allô Rufo" diffusée sur France 5
Date : 28 novembre 2014
Durée : 0h06

 

La question que j'avais adressée à l'émission il y a plusieurs mois a été retenue, je suis donc passée à l'antenne - par téléphone - hier, l'émission ayant été enregistrée le 2 octobre dernier.

En dehors de ces rapides conseils, mon passage, même bref, dans cette émission avait le même objectif que toutes mes tentatives (pas toujours fructueuses : certaines n'aboutissent pas, d'autres ne reçoivent même pas de réponse) pour témoigner d'une façon ou d'une autre sur le deuil périnatal en général et le deuil périnatal d'un jumeau en particulier : faire parler de nos bébés, de nos drames.
Mon mot d'ordre est simple : plus on en parle, mieux je me porte et mieux c'est !

La réponse de Marcel Rufo, je l'ai eue en direct par téléphone. Ni scoop, ni révélation au rendez-vous ; juste la confirmation de la voie dans laquelle nous allons devoir nous engager pour accompagner Gaspard dans la découverte de l'existence de sa sœur jumelle Élise, dans la compréhension de son début de vie particulier, dans la construction de son identité de jumeau esseulé.

En revanche, j'ai été un peu déçue par la formulation écrite de ma question, diffusée en bas de l'écran pendant notre échange téléphonique.
"Mon fils de 1 an avait une jumelle qui est née sans vie suite à une interruption médicale de grossesse sélective. Faut-il lui en parler ?"
Ça peut vous paraître anodin mais pour moi, c'est loin de l'être : je ne me demande pas s'il faut lui en parler mais quand et comment lui en parler. Heureusement que l'on m'a laissé poser ma question comme je l'entendais, avec cette nuance qui n'en est pas une pour moi !


21 novembre 2014

Allô Rufo - Teaser

Il y a quelques mois - en début d'année, je crois - j'avais envoyé une question à l'émission Allô Rufo, diffusée sur France 5, concernant notre histoire. Jusqu'à présent, les différentes réponses que je reçois d'ici et d'ailleurs correspondent entre elles mais je préfère multiplier les avis pour arriver peut-être à une synthèse.

Allô Rufo

Contre toute attente, j'ai été contactée en juillet par l'équipe de l'émission pour savoir si ma question était toujours d'actualité, ce que j'ai confirmé. Ma question a été retenue pour une émission dont le tournage était prévu début octobre. On m'a alors proposé de me rendre sur le plateau pour poser ma question face à Marcel Rufo ou de la lui poser par téléphone. Comme le tournage tombait quelques jours après ma reprise du travail, je ne me voyais pas poser une journée si tôt, surtout que je ne voulais pas expliquer à ma chef et mon directeur le pourquoi de cette absence. Alors, même si j'aurais été curieuse de découvrir l'envers du décor, j'ai préféré intervenir par téléphone.
En plus, comme j'avais dès le début l'idée de partager cette courte expérience sur le blog, cela m'arrange que seule ma voix, et non mon visage, soit diffusée !

On m'a effectivement rappelée le jour convenu, début octobre, pendant le tournage de l'émission et j'ai pu poser ma question à Marcel Rufo. Comme je m'y attendais, l'échange a été bref mais sa réponse rejoint la plupart de celles que l'on m'a déjà faites.

Vous pourrez normalement entendre ma question et la réponse du pédopsychiatre vendredi prochain, le 28 novembre, à 10h00 sur France 5.
Sauf problème technique, je publierai cette émission sur le blog dans les jours qui suivront.

23 avril 2014

Jumeaux esseulés

Vidéo

Chaque jour, l'émission Les maternelles sur France 5 répond à une question d'une "maternaute" par la voix d'un de leurs spécialistes.

Hier, c'est à ma question, posée via leur page Facebook, qu'ils ont répondu par la voix du pédopsychiatre Michaël Larrar.

Je suis d'accord avec la majeure partie de sa réponse mais, comme on dit, "plus facile à dire qu'à faire".

En revanche, je ne suis pas certaine qu'il ait déjà été confronté réellement à ce genre d'histoires car il est certain que nous n'attendrons pas que Gaspard ait cinq ou six ans pour lui parler d'Élise car cela impliquerait de ne pas parler d'elle devant lui, d'enlever les photos et toutes les traces d'elle chez nous, de nous cacher quand nous allons la voir au cimetière : ce serait tout simplement impossible pour nous !