Il paraît que...
Merci Dame... PMA !
L'ouverture de l'épingle à nourrice concernée est théoriquement prévue début septembre.
Faire-part
Comme pour le faire-part des grumeaux, nous nous sommes posé des questions pour le faire-part de Hector, par rapport à Élise.
Comment inclure Élise sans "plomber" ce faire-part joyeux ?
Comment inclure Élise tout en faisant de ce faire-part celui de Hector, pleinement ?
Comment inclure Élise et Gaspard sur un pied d'égalité ?
Très souvent, ce sont les aînés qui "ont la joie d'annoncer" l'arrivée de leur petit frère ou petite sœur. Nous souhaitions nous inscrire dans cette lignée mais, contrairement à Gaspard, Élise ne pouvait évidemment pas "annoncer" l'arrivée de son deuxième petit frère.
Nous avons donc contourné ce problème grâce à une autre formulation qui ne faisait, syntaxiquement parlant, pas de différence entre Élise et Gaspard.
Quant aux hiboux, ils n'ont pas de signification particulière ; nous les trouvions simplement mignons et assez "dépersonnifiants" pour représenter notre famille de façon à la fois joyeuse et complète.
Nous avons également choisi des couleurs vives, toujours dans cet esprit de réjouissance, et volontairement évité les étoiles (symbole d'Élise), histoire que ce faire-part soit bien celui de Hector.
Et enfin, comme nous souhaitions qu'Élise soit présente au même titre que Gaspard, mais avec une référence aussi subtile que possible à son destin particulier, nous avons choisi d'inclure une citation faisant allusion à la fois au drame que nous vivons (c'est volontairement que j'emploie le présent et non le passé composé) et au fait que nous avançons malgré tout : une piqûre de rappel pour ceux qui voudraient reléguer Élise aux oubliettes ou qui pensent que nous restons dans le passé en continuant à parler d'elle.
La vie, ce n'est pas d'attendre que l'orage passe, c'est d'apprendre à danser sous la pluie.
La pluie, c'est notre Élise ; et ce sont Gaspard et Hector qui nous apprennent à danser...
Troisième
Pour Élise et Gaspard, on avait fait ça "en grand". Cette fois, on fait les choses différemment.
Mais de quoi parle-t-elle ?! (#1)
Mais de quoi parle-t-elle ?! (#2)
Mais de quoi parle-t-elle ?! (#3)
Ça, c'était juste pour l'annonce mais je vous reparlerai bientôt de tout ce que ça implique...
Saint-Aubin
Ce soir, j'ai répété dans une chapelle à Saint-Aubin pour un concert que l'on y donne demain.
Avant de prendre la route pour ma répétition, je n'avais pas réalisé que la dernière fois que j'avais mis les pieds dans cette chapelle, c'était le 13 février 2013.
Sur les dernières minutes du trajet, à mesure que l'itinéraire des derniers kilomètres me revenait en mémoire, cette fameuse journée a défilé en accéléré dans ma tête :
- le matin, la prise de sang pour évaluer le taux de bêta-HCG ;
- en début d'après-midi, la réception des résultats par email avec ce taux que l'on voulait croire trop élevé pour qu'il ne soit le premier indice que d'une seule petite vie ;
- dans la foulée, le coup de fil à mon mari, mes parents, mon frère, ma belle-soeur, mes beaux-parents, mon beau-frère ;
- l'après-midi, l'ultime répétition pour le concert du soir ;
- le soir, l'annonce de ma grossesse à ma prof d'alto entre la loge et la scène, juste avant le concert ;
- après le concert, la conversation avec ma copine altiste, pendant sa pause-cigarette, sur le parvis de la chapelle où nous venions de jouer ;
- sur la route du retour, dans la voiture, diffusée à la radio, cette chanson d'Etienne Daho qui a soudain pris tellement de sens ;
- de retour chez moi, la douceur des bras impatients de mon mari ;
- dans la foulée, la joie d'appeler nos amis proches pour leur annoncer la nouvelle tant attendue.
Une madeleine de Proust dont le goût aussi doux qu'amer m'est resté longtemps en bouche ce soir...
En relisant le premier billet publié a posteriori sur le blog et daté de ce fameux 13 février, je me trouve bien naïve : Même s'il y a un problème en route, c'est déjà une victoire. A l'époque, le plus gros "problème en route" auquel je pensais, c'était ce qu'on appelle une fausse-couche du premier trimestre. Si j'avais su...
Comment annoncer ?
Comme pour la grossesse, nous avons annoncé la naissance des grumeaux sur Facebook. Nous avions déjà un faire-part de naissance en tête dès le début de la grossesse mais, avec l'histoire d'Élise, nous nous sommes sentis obligés d'expliciter un peu plus.
Nous avons donc réservé à Facebook, en mode moins conventionnel, ce qui devait être notre faire-part officiel, en référence à un film que mon mari et moi adorons :
Au moment de créer (avec l'aide d'une amie que nous remercions infiniment) le faire-part officiel de nos grumeaux, nous nous sommes posé beaucoup de questions...
- Ça ressemble à quoi, un faire-part d'enfant mort-né ?
- Ça ressemble à quoi, un faire-part d'enfant mort-né à cause d'une interruption médicale de grossesse ?
- Ça ressemble à quoi, un faire-part de jumeau mort-né ?
- Ça ressemble à quoi, un faire-part de jumeau mort-né à cause d'une interruption sélective de grossesse ?
- Ça ressemble à quoi, un faire-part de jumeau sans sa jumelle ?
- Faut-il faire un faire-part de naissance pour Gaspard et un faire-part de naissance/décès pour Élise ou bien un seul faire-part, en l'honneur de leur gémellité, comme nous l'aurions probablement fait s'ils étaient nés vivants tous les deux ?
- Si on ne fait qu'un seul faire-part, est-ce que Gaspard ne nous en voudra pas d'avoir associé sa naissance à la mort, même s'il s'agit de celle de sa soeur ?
- Si on fait deux faire-part, faut-il les envoyer en même temps ou non ?
- Si on fait deux faire-part que l'on envoie en même temps, faut-il les envoyer dans la même enveloppe ou séparément ?
- Ça se fait d'ajouter l'adresse du blog et l'adresse du site Internet de l'association Petite Émilie sur le faire-part ?
Finalement, nous n'avons fait qu'un faire-part, auquel nous avons joint une petite carte avec les adresses du blog et de l'association Petite Émilie.