19 juin 2014

Le jour et la nuit

Après les derniers billets un peu plombants, place à un billet plus léger ! Du plombant, du léger : c'est comme ça que je reste les pieds sur terre et la tête dans les étoiles ! ^^

Je suis fière de vous annoncer que Gaspard utilise désormais 100% de couches lavables, le jour comme la nuit !
Idem pour les lingettes : des lavables colorées pour les fesses et des lavables beiges pour le visage, histoire de limiter les risques d'inversion (dans un sens, ça passe ; dans l'autre c'est moyen ! ;-))
Résultat : les produits jetables pour Gaspard se limitent donc désormais aux coton-tiges pour les narines et les oreilles (je n'utilise pas le même pour ces deux endroits, rassurez-vous !) et à quelques couches en dépannage en cas de retard de lessive notamment.

Quelles couches lavables ?

Cela fait déjà quelques mois que le tout lavable a été mis en place la journée ; pour la nuit, c'est un peu plus récent mais tout aussi concluant et le système est le même.

Il existe de nombreux systèmes de couches lavables et j'avoue que je suis loin d'être une experte. Au moment de me lancer, je n'ai pas écouté LE conseil que j'ai retrouvé partout : louer plusieurs systèmes et modèles avant d'investir dans celui qui convient.
J'ai trouvé un site qui m'a inspiré confiance (http://www.lulu-nature.com) et j'ai choisi le système qui m'a le plus convaincue : couche + culotte de protection (également appelée surcouche).

Couche de jour                                   Couches de nuit                                       Surcouche
Couche diurne Couche nocturne Culotte de protection

Je parlais déjà de couches lavables avant de tomber enceinte ; je pense que j'aurais donc tenté l'expérience même avec un congé maternité pour un seul bébé et même sans congé parental. Mais ces quelques mois entre l'arrivée des grumeaux et ma reprise du travail prévue pour septembre m'ont donné le privilège de pouvoir prendre mon temps pour passer du jetable au lavable.
J'ai donc eu tout le loisir d'attendre avec patience et abnégation que les couches lavables atteignent leur capacité maximale d'absorption après une dizaine de lavages en machine.

Et le porte-monnaie, il va comment ?

Bien, merci - même si la fin du congé parental mi-juillet et donc le retour à une rémunération (et non plus une indemnisation) seront les bienvenus :-)
Trêve de plaisanterie, l'un des arguments en faveur des couches lavables est que leur coût de revient - des premiers mois à la propreté, et lessives incluses - est inférieur à celui des couches jetables. J'ajouterai un seul bémol : la facture finale est certes moins douloureuse avec les couches lavables mais il faut tout de même avoir les moyens d'investir d'un coup ou presque. A titre d'exemple, le jeu complet de Gaspard a coûté autour des 700€ (couches, surcouches, sacs à couches pour les sorties, seau à couches).

En résumé, le choix du système de couches, c'est comme l'achat d'une maison : les jetables, c'est un crédit à la banque (en l'occurrence, c'est surtout la planète qui paie sans jamais être remboursée, à mon avis) et les lavables, c'est un achat comptant. Pour la maison, on a dû demander au banquier ; pour les couches, on a pu investir tout de suite.

Et les lessives, justement ?

Cette première étape passée, il m'a fallu trouver, après quelques tâtonnements, le mode de fonctionnement idéal pour les lessives. Au début, je lavais les couches et les culottes de protection ensemble. J'essayais toujours d'anticiper un peu pour avoir au moins un ou deux jeux d'avance pendant le lavage/rinçage/essorage/séchage mais je me retrouvais vite coincée. J'ai donc trouvé trois parades qui m'ont donné toute satisfaction :

  • investir dans quelques couches et culottes supplémentaires pour avoir plus de latitude dans les tournées de linge (au final, mon stock se compose de 18 couches, 9 culottes petite taille et 9 culottes grande taille pour plus tard - de mémoire, c'est la quantité souvent recommandée sur les différents sites et forums),
  • laver les couches séparément du reste du linge de Gaspard avec lequel je lave désormais également les culottes,
  • quand c'est possible, réutiliser les culottes une fois avant de les laver en alternant avec une propre un change sur deux : Gaspard a sur les fesses une couche propre à chaque fois et une culotte propre une fois sur deux en moyenne, le temps que la culotte déjà utilisée une fois s'aère.

Depuis que j'ai adopté ce système, ça tourne et les ruptures de couches ou culottes propres sont rares. Evidemment, les couches lavables impliquent quelques lessives supplémentaires mais elles se limitent à trois par semaine, maximum. Vraiment pas la mer à boire quand on est convaincu de leurs bénéfices !

Et ce qui est top, c'est que le papa joue le jeu sans rechigner ! :-)

Et la nuit, alors ?

La première nuit où tu tentes la couche lavable, je te conseille vivement de ne négliger aucun détail. Sinon, voici ce qui risque de t'arriver :

1. te lever à 2h du matin, la tête pas franchement à sa place,
2. te rabattre sur une couche jetable parce que :

  • tu n'as pas encore compris ta boulette,
  • tu te dis bêtement (soyez indulgent : rappelez-vous qu'il est 2h du matin !) que la production nocturne de la vessie de ton enfant est tout simplement supérieure à la capacité d'absorption de la couche en question,
  • tu n'as pas envie de te lever trois heures plus tard pour le changer à nouveau.

3. lui mettre un body, un pyjama et une gigoteuse propres,
4. te rendormir,
5. te réveiller en te disant que c'est bien dommage d'avoir investi dans des couches lavables "spécial nuit" si ton bébé est un gros pisseur,
6. mettre trois semaines à te laisser séduire par l'idée de retenter l'expérience nocturne, de peur de casser ses loooooongues nuits de 14 heures (et ton sommeil à toi aussi - sans parler de celui de ton mari qui bosse, lui),
7. vérifier sur le site où tu as acheté les couches que tu as bien respecté toutes les précautions d'usage,
8. te rendre compte que tu as bien lavé les couches plusieurs fois avant d'y glisser ton bébé afin qu'elles atteignent plus rapidement leur capacité maximale d'absorption,
9. mais surtout te rendre compte que tu as juste oublié la culotte de protection entre la couche et le body.

 

Lessive de couches
Quand je ne sais pas quoi faire de Gaspard, je l'installe devant
une tournée de couches et je suis tranquille pour deux heures !
;-)

Et pour ceux qui se poseraient la question, les couches lavables auraient été adoptées même si Élise avait été là.

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29 janvier 2014

Une lubie de lingettes

Un billet un peu léger, pourtant à l'opposé de mon humeur du jour.

Celles (ceux ?) qui me suivent depuis le début un peu accidentel de ce blog le savent : j'essaie autant que possible d'adopter des gestes écolos. Pour les fesses de Gaspard, nous avons donc opté pour des lingettes lavables. La logistique n'est vraiment pas contraignante... sauf quand on a des manies absurdes du genre "ne pas mettre deux lingettes de la même couleur côte à côte sur le séchoir". Une lubie comme une autre, me direz-vous !

Lingettes lavables

Un jour prochain, je vous parlerai des couches lavables... si, si !

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11 juin 2013

Les petits riens qui changent tout

Au rayon des dernières (r)évolutions du foyer :

  • Alors que nous recevions depuis un moment déjà par mail les relevés de compte de notre première banque, nous avons enfin pris la peine d'effectuer la même démarche pour notre deuxième banque !
    Tirelire

 

  • Même si les beaux jours ont tardé (tardent encore...) à venir, nous avons fait déjà fait quelques barbecues cette année, ce qui nous a donné l'occasion de remplacer nos brochettes en bois jetables et qui laissaient des petits copeaux dans les aliments par des brochettes en métal.
    Nous réserverons les modèles en bois au bricolage (tiens, pourquoi pas un mikado maison ?), histoire de ne pas les jeter sans les avoir utilisés !
    Piques brochette métal

 

  • Exit le papier d'alu pour les papillotes : welcome le plat en verre avec couvercle !
    Plat en verre

 

  • Mon homme étant amateur de café, notre cafetière fonctionne très régulièrement : nous avons donc remplacé nos filtres en papier, non blanchis et aux coutures mécaniques (donc compostables, mais quand on n'a pas - encore, faute de place - de bac à compost, c'est un peu dommage), par un filtre réutilisable.
    Filtre café réutilisable

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16 mai 2013

Papillote sans aluminium ni silicone

Dans un précédent billet, j'évoquais les pochettes alimentaires vendues par www.sans-bpa.com en guise d'alternative saine et écolo à l'aluminium ou au papier sulfurisé pour emballer les aliments mais regrettais de ne pas avoir encore trouvé de solution équivalente pour les papillotes.

Après quelques recherches complémentaires, je suis finalement arrivée à cette conclusion : rien de tel que le verre pour faire cuire les aliments !

En effet, d'après plusieurs sources concordantes que je cite plus bas, le silicone est loin d'être une alternative satisfaisante, quels qu'en soient la qualité et le prix d'ailleurs.

Le silicone, qu'est-ce que c'est ?

Le silicone alimentaire est un mélange de polymères de silicone associé à un catalyseur. Les matériaux alimentaires sont censés rester inertes, c'est-à-dire qu'ils doivent empêcher la migration des particules vers les aliments.
Cependant, certains fabricants de moules en silicone utilisent des agents de remplissage qui peuvent diminuer la résistance des produits et donner un goût ou une odeur de caoutchouc aux aliments.
En fonction du catalyseur utilisé, on distingue deux types de silicone :

  • le silicone platine, qui reste inerte jusqu'à 250-300°C,
  • le silicone peroxydé, qui reste inerte jusqu'à 160°C (une température relativement basse !).

Quel silicone choisir ?

Malheureusement aucun étiquetage ne permet de distinguer ces deux types de silicone. Plusieurs sites mentionnent toutefois deux astuces simples pour faire la distinction soi-même :

  • Avant l'achat : si une marque blanche apparaît lorsque l'on pince le silicone, il y a de fortes chances qu'il s'agisse de silicone peroxydé.
  • Après l'achat : le silicone peroxydé dégage une odeur désagréable, surtout lors des premières utilisations.

On aurait donc tendance à préférer le silicone platine (qui reste généralement plus cher que le peroxydé). Toutefois, l'Office fédéral de la Santé publique suisse recommande de ne pas chauffer les moules, quel que soit le type de silicone, à plus de 200°C. Au-delà de cette température, le silicone semble en effet se dégrader plus vite et favoriser la migration de substances chimiques vers l’aliment.

Si vous souhaitez tout de même utiliser des moules en silicone, mieux vaut prendre cette précaution préalablement à toute utilisation : curer le moule, c'est-à-dire le "nettoyer" (avec un mélange d'eau et d'huile car le silicone n'aime pas être chauffé "pour rien" - pensez-y aussi si tous les compartiments de votre moule ne sont pas remplis avec votre préparation quand vous cuisez vos muffins, par exemple !) pendant 4 heures à 200°C.

Pas de silicone chez moi !

Bon, d'accord, je l'avoue : nous avons un moule à muffins en silicone, mais nous l'avions acheté avant de nous poser toutes ces questions. Nous nous contenterons de l'utiliser dans les conditions décrites ci-dessus pour limiter les risques.

Moule silicone

 

Et pour continuer à cuisiner à l'étouffée en toute tranquillité sanitaire et écologique, je vais investir tout simplement dans un plat en verre avec couvercle. J'ai repéré ce site que j'envisage de tester prochainement : http://www.videlice.com/103-verre-.

 

Sources sur le silicone :

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08 mai 2013

Pourquoi jeter quand on peut réutiliser ?

Au menu de ce nouveau billet, ni prosélytisme ni délires farfelus, simplement quelques pistes pour "réduire mon empreinte écologique" - comme on dit - et celle de mon foyer au passage. Je ne sais pas si c'est l'idée de devenir mère qui m'incite à vouloir laisser une Terre plus propre à mes enfants à venir mais, depuis quelque temps, je m'interroge sur ma façon de vivre, d'acheter, de consommer...

Au-delà des gestes classiques qui devraient être quotidiens (privilégier les transports en commun et la marche, faire attention à sa consommation d'énergie - qu'il s'agisse d'eau ou d'électricité, trier ses déchets, réparer et réutiliser autant que possible, ne remplacer que lorsqu'il n'y a pas d'autre choix, etc.), je me suis interrogée sur la place des produits jetables dans ma vie. Et le constat est loin d'être glorieux ! :-( J'ai donc décidé de procéder à quelques "remaniements" et, de fil en aiguille, je suis tombée sur deux sites qui m'ont particulièrement intéressée et qui m'ont incitée à me lancer en commençant par trois produits, en attendant que l'écolo débutante que je suis aille encore plus loin, sans pour autant tomber dans le fanatisme.

  • Exit l'aluminium et le film étirable, bonjour les pochettes alimentaires lavables et donc réutilisables. Disponibles en deux formats et en différents coloris, elles sont pratiques, sans danger pour la santé (ce qui est plus discutable pour l'aluminium notamment), écologiques et plutôt jolies !

    Seul hic (mais qui n'a rien à voir avec le produit) : je n'ai pas encore trouvé d'alternative à l'aluminium pour la cuisson en papillotte (que nous utilisons au moins une fois par semaine) mais je ne désespère pas !

    Vous les trouverez ici : http://www.sans-bpa.com/emballages-alimentaires/700-kids-konserve-kozy-framboise-lot-2.html

Pochettes

  • Côté hygiène intime, j'ai découvert qu'il existait des solutions plus écologiques et plus saines que ce qu'on trouve si facilement en supermarché. Tout est parti d'une remarque anodine de mon mari : alors que nous discutions des couches lavables, auxquelles nous avons l'intention de recourir pour les grumeaux, il m'a charriée sur les serviettes hygiéniques jetables que j'utilise quotidiennement depuis plus de deux mois (cf. les montagnes russes, épisodes 1 à 5). Et l'idée a trotté dans ma tête jusqu'à ce que je me décide à chercher des alternatives, que j'ai fini par trouver sous la forme de serviettes hygiéniques lavables. Fabriquées en coton bio et disponibles en plusieurs tailles selon le flux et l'utilisation, elles sont discrètes, agréables à porter et faciles à nettoyer (il suffit de les rincer dans l'eau froide après utilisation avant de les laver avec le linge de tous les jours).

    Seul hic (mais qui ne me concerne pas) : même le format mini ne convient pas aux porteuses de strings.

    Je les ai commandées ici, en format mini et en format normal : http://www.lilinappy.fr/serviette-hygienique-lavable-mini-imse-vimse.html

Serviettes

  • Et pour finir dans la série des petits riens qui peuvent faire la différence (pour l'instant, mais je poursuis mon entreprise de chasse au jetable), j'ai détecté un autre élément jetable présent dans mon foyer - les disques à démaquiller - facilement remplaçable par une autre solution plus durable - les carrés démaquillants lavables. Efficaces, doux, en coton bio (pour ma part), ces carrés ont en plus le mérite d'être fabriqués en France et par des détenus dans une démarche de réinsertion. En revanche, pour ne pas succomber à la logique de surconsommation, j'ai évité le "kit" composé des carrés démaquillants, d'une boîte de rangement et d'un filet de stockage, ces deux derniers éléments me semblant superflus, puisque la (jolie) boîte d'envoi fait très bien l'affaire pour le rangement et que le panier à linge sale suffit pour les stocker en attendant le lavage.

    Seul hic : j'attends la confirmation du fabricant, via le site sans-bpa.com, mais a priori ces carrés ne peuvent pas être utilisés pour retirer du vernis à ongles. Me voilà donc condamnée à continuer à utiliser des disques à démaquiller de supermarché, en attendant de trouver une autre solution.

    Je les ai trouvés ici : http://www.sans-bpa.com/hygiene-et-beaute/1300-tendances-emma-coton-bio-10.html

Carrés

 

Donc, pour résumer, voici les deux sites qui sont devenus mes amis et sur lesquels je vais sûrement commander à nouveau, étant donné le florilège de bonnes idées qui s'y trouvent, que ce soit pour mon foyer ou les grumeaux à venir :

  • http://www.sans-bpa.com/ : le parti pris du site, c'est d'éviter le bisphénol A (dont on a pas mal entendu parler ces derniers temps) et de remplacer le plastique (anti-écolo au possible) par du verre et de l'inox. Les produits sont principalement destinés à l'usage alimentaire (mais pas que, comme vu plus haut) et s'adressent à toute la famille (des bébés aux parents, en passant par les enfants). Interrogez-vous sur ce qui arrive dans votre cuisine pour rejoindre aussi vite la poubelle et vous trouverez sûrement une alternative durable sur ce site ! :-)
    Le + : le service client est aussi sympathique que disponible : grâce au système de chat en direct, j'ai pu poser une question sur les carrés démaquillants et obtenir la réponse instantanément !
  • http://www.lilinappy.fr/ : c'est en cherchant des infos sur les couches lavables (j'y reviendrai probablement dans un futur billet) que je suis tombée sur ce site, que l'on peut considérer comme une boutique en ligne de puériculture et de produits naturels pour les enfants de tous âges et leurs mamans.
    Le + : tout ce qu'il faut savoir pour comprendre le système de couches lavables et faire le meilleur choix est sur ce site !

Et bien sûr, si l'aspect financier vous fait hésiter, comparez le coût unique d'un produit durable aux coûts multiples des produits jetables, sans oublier l'impact écologique !