Suite à mon billet "baby blues" (même si c'est un peu plus que ça...), j'ai reçu beaucoup de réactions, que ce soit en commentaire ou en message privé, qu'il s'agisse de témoignages similaires ou de marques d'affection.
Je tâcherai de répondre à chacun d'entre vous, mais, comme je suis souvent "longue à la détente" (j'ai dans la boîte de réception liée au blog des messages datant de plusieurs semaines voire mois auxquels je ne désespère pas de répondre un jour !), cela risque de prendre un peu de temps.
En attendant, je voulais simplement vous remercier, tous et chacun.
Me livrer sur ce sujet si sensible m'a libérée. Tout n'est pas rentré dans l'ordre - loin de là - mais me sentir moins seule, me savoir soutenue, me découvrir comprise a été salvateur. Cela me conforte dans l'idée à laquelle je croyais déjà : parler est le début de la guérison.
Aujourd'hui, un peu plus d'un mois après l'arrivée d'Hector et une semaine après m'être ouvertement exprimée à ce sujet, je me sens moins mal ; je me sens mieux, même.
Je n'ai toujours pas réussi à lui dire "je t'aime". J'ai encore du mal à lui parler, de ce que je ressens précisément par rapport à lui ou comme on parle à son bébé. Je ne suis pas encore tout à fait naturelle ou à l'aise avec lui. Toutes mes pensées négatives ne m'ont pas quittée.
Mais il commence à trouver le chemin de mon cœur et je commence à m'attendrir devant lui. Petit à petit.
Il commence à me séduire et je commence à me laisser charmer. Petit à petit.
Nous commençons à échanger un peu plus que des gestes techniques. Nous commençons à dépasser le nécessaire pour atteindre autre chose, quelque chose de plus beau, de plus sincère, de plus naturel, de plus évident.
L'évidence se fait attendre mais elle est en train de poindre.
Courage Annabelle, le soleil arrive