Dans la famille
"je-ne-dors-pas-la-nuit-je-me-lève-exceptionnellement-deux-heures-plus-tôt-que-d-habitude-et-je-ne-fais-même-pas-de-sieste",
je demande le fils !

Cela fait 26 nuits que Gaspard dort mal. Je le sais, je les ai comptées. Parce que des nuits sans sommeil, ça (se) compte !
Du coup, cela fait aussi 26 nuits que nous dormons mal.

Dormir

Par exemple cette nuit, il s'est endormi à près de 23h00 et s'est réveillé deux fois.
"23h00, ça va encore, vous n'étiez pas encore couchés," me direz-vous. Certes.
"Et puis deux fois, c'est peu," ajouterez-vous. Bon, la première fois, il s'est rendormi en 15 minutes, passe encore. Mais la deuxième fois, il a mis 1h30 à se rendormir. Faites le calcul : sur une nuit de 7 heures 30, ça laisse peu de temps pour s'éclater avec Morphée.
Sans compter que ça dure depuis plusieurs semaines et qu'il a déjà fait mieux que ça. Cette nuit, avouons-le, il se l'est jouée petits bras.

Cerise sur le gâteau, je l'ai levé à 7h30 (soit 2 heures environ avant son heure de réveil habituelle - et presque la mienne aussi, au passage) pour une visite chez le pédiatre (trop) tôt ce matin. En bonne mère indigne que je suis, j'avoue que je savourais mon plaisir en allant le chercher dans son lit, alors qu'il n'avait pas encore ouvert les yeux, pour le réveiller à coups de "mon crapaud, il est déjà l'heure de se lever" et de "tu vois ce que ça fait d'être réveillé quand on dort profondément". Et encore, je lui ai parlé à voix basse et avec douceur, pas en pleurant à faire passer le babyphone dans la zone rouge en un quart de seconde. Suivez mon regard.

Eh bien, malgré ce sommeil pour le moins perturbé en termes d'horaires et de durée et les deux rappels de vaccin venus clôturer la visite chez le pédiatre, Gaspard trouve le moyen de ne pas vouloir faire de sieste ce matin. Alors qu'il en fait toujours une le matin. Même quand il dor(mai)t bien la nuit. Même quand il se réveille à 10h. Mieux (Pire ?!), il pète le feu !

S'il ne dort plus la nuit ni la journée, je fais comment pour faire la sieste et pour bloguer, moi ?!

PS : évidemment, le placement de ce billet dans la catégorie Petites joies et grands bonheurs est purement ironique.